Le temps des généraux : Pompée

Conjuration de Catilina

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Conjuration de Catilina
Campagne éléctorales
La bible du candidat (2)

CICERON : M. Tullius Cicero fut avocat, homme politique, écrivain. Durant les dernières années de sa vie, aigri par son divorce et par sa mise à l'écart de la vie politique, Cicéron va se consacrer à la rédaction d'ouvrages théoriques sur l'art oratoire et sur la philosophie. Au fil de ses lectures, Cicéron choisit son bien où il le trouve ; il est en philosophie, un représentant de l'éclectisme.

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Les candidats face à Cicéron :sont dangereux deux d'entre eux : Antoine (le fils de l'orateur) et Catilina.
II. Ac multum etiam novitatem tuam adiuvat quod eius modi nobiles tecum petunt ut nemo sit qui audeat dicere plus illis nobilitatem quam tibi virtutem prodesse oportere. Nam P. Galbam et L. Cassium summo loco natos quis est qui petere consulatum putet? Vides igitur amplissimis ex familiis homines, quod sine nervis sint, tibi paris non esse. At Antonius et Catilina molesti sunt. Immo homini navo, industrio, innocenti, diserto, gratioso apud eos qui res iudicant, optandi competitores ambo a pueritia sicarii, ambo libidinosi, ambo egentes. Eorum alterius bona proscripta vidimus, vocem denique audivimus iurantis se Romae iudicio aequo cum homine Graeco certare non posse, ex senatu eiectum scimus optimorum censorum existimatione, in praetura competitorem habuimus amico Sabidio et Panthera, cum ad tabulam quos poneret non haberet (quo tamen in magistratu amicam quam domi palam haberet de machinis emit); in petitione autem consulatus caupones omnis compilare per turpissimam legationem maluit quam adesse et populo Romano supplicare. Alter vero, di boni! quo splendore est? Primum nobilitate eadem qua +Catilina+. Num maiore? Non. Sed virtute. Quam ob rem? Quod Antonius umbram suam metuit, hic ne leges quidem, natus in patris egestate, educatus in sororiis stupris, corroboratus in caede civium, cuius primus ad rem publicam aditus in equitibus R. occidendis fuit (nam illis quos meminimus Gallis, qui tum Titiniorum ac Nanneiorum ac Tanusiorum capita demetebant, Sulla unum Catilinam praefecerat); in quibus ille hominem optimum, Q. Caecilium, sororis suae virum, equitem Romanum, nullarum partium, cum semper natura tum etiam aetate quietum, suis manibus occidit.

de petitione consulatus, II

  vocabulaire

Que des nobles soien tes concurrents est un avantage pour ta "nouveauté" de sorte qu’il n’y a personne qui oserait dire que leur noblesse doit leur être plus utile que ton caractère élevé. Par exemple, qui pourrait imaginer P. Galba et L. Cassius, cependant par la naissance de la plus haute noblesse, comme candidats pour le consulat? Tu vois donc qu'il y a des hommes des familles les plus nobles, qui par défaut de capacités ne sont pas égaux à toi. Mais, tu diras, que Catilina et Antoninus sont redoutables. Plutôt je devrais dire qu'un homme énergique, actif, vertueux, de grande éloquence et fort populaire avec ceux qui sont les juges finaux, devrait souhaiter avoir comme rivaux deux personnes meurtrières depuis l’enfance, deux personnes débauchées, deux personnes dans le besoin. Nous avons vu mettre en vente la propriété de l’un de ceux-ci et nous l’avons réellement entendu déclarer sous serment qu'à Rome il ne pouvait pas lutter avec un Grec pour obtenir un jugement impartial. Nous savons qu'il a été éjecté du sénat par le jugement des meilleurs censeurs: durant notre préture nous l'avons eu comme concurrent, avec des amis tels que Sabidius et Panthera pour le soutenir, parce qu'il n’y a eu personne d'autre pour plaider pour lui lors de l’examen. Pourtant durant sa fonction il a acheté une maîtresse sur le marché des esclaves et il la gardait ouvertement chez lui. D'ailleurs, lors de sa candidature au consulat, il a préféré voler tous les aubergistes, sous le prétexte honteux d'une "libera legatio", plutôt qu'être dans la ville et d’implorer le peuple romain. Mais l'autre! Bons dieux! quelle est sa distinction? Est-il de naissance également noble? Non. Est-il plus riche? Non. En courage alors! Alors oui. Alors qu'Antoine craint son ombre, lui ne craint même pas les lois! Un homme né dans la maison d'un père en faillite, élevé dans la débauche d’une soeur, fortifié au milieu du massacre de ses concitoyens, dont la première entrée à la vie publique fut accomplie dans le massacre de chevaliers romains! on s'en souvient : Sylla avait mis Catilina à la tête de ces Gaulois : ils coupaient les têtes des Titinius et Nanneius et Tanusius: et au milieu d’eux Catilina tuait de ses propres mains le meilleur des hommes, le mari de sa propre soeur, Quintus Caecilius, un chevalier romain, qui n’appartenait à aucun parti, toujours paisible par inclination et mais aussi par l'âge.

de petitione consulatus, II

CHAPITRE II

LE CONSULAT DE CICÉRON

II.

Quand Quintus affirme à son frère qu'il a les plus grandes chances d'être nommé, ce ne sont pas de vains encouragements qu'il lui donne. Il a raison de penser que le talent de Cicéron, son esprit, sa belle humeur, les services qu'il a rendus à tant de personnes lui ont fait beaucoup d'amis, que la plus grande partie du peuple de Rome est bien disposée pour lui, que les électeurs des municipes italiens lui apporteront leur vote ; tout cela paraît très vraisemblable. Mais ce qui l'est encore plus, c'est qu'il a dû principalement son succès à un concours de circonstances heureuses et imprévues, que le hasard lui donna de ces adversaires qui semblent créés tout exprès pour faire réussir leurs rivaux, et que, comme il arrive très souvent dans les élections, beaucoup de gens votèrent contre eux encore plus que pour lui.
Il avait en tout six concurrents deux patriciens de race illustre, deux qui appartenaient à ces grandes familles plébéiennes qui formaient le second étage de la noblesse, deux enfin de moindre origine, mais dont les pères avaient obtenu des magistratures publiques ; Cicéron seul était, comme on l'a vu, un homme nouveau et un simple chevalier. Il semblait donc qu'il allait avoir affaire à très forte partie, mais, dès le début de la lutte, on s'aperçut bien que ces candidats qui portaient de si beaux noms n'étaient pas tous redoutables. La campagne électorale ne s'ouvrait réellement que l'année même où l'élection devait se faire, mais vers la fin de l'année précédente les escarmouches commençaient. Les candidats, qui voulaient se faire connaître et sonder l'opinion publique, profitaient de quelque circonstance qui réunissait la foule au Champ de Mars, et s'en allaient de rang en rang, serrant la main des électeurs, et, autant que possible, les saluant par leur nom. C'était ce qu'on appelait la prensatio, cérémonie qui nous paraît assez étrange, non pas que les candidats en aient perdu l'habitude, mais ils y mettent aujourd’hui moins de solennité, et, quand ils le font, ils aiment autant qu'on ne le voie pas. Alors, au contraire, ils se donnaient volontiers en spectacle. On allait regarder leurs attitudes, on observait leur assurance ou leur timidité, on commentait leurs gestes, et l'on formait des conjectures sur leur succès ou leur échec d’après la manière dont le peuple recevait leurs politesses. Après quelques semaines de cet exercice, tout le monde, à Rome, était convaincu que quatre des concurrents n'avaient aucune chance, et que trois seulement pouvaient espérer de réussir : c’étaient, avec Cicéron, Catilina et Antoine.  
J’ai parlé de Catilina. Antoine était le fils de ce M. Antonius, grand homme de bien et illustre orateur, que Cicéron a célébré dans ses ouvrages de rhétorique ; mais il ne ressemblait pas à son père. Il sortait, comme Catilina et tant d'autres, de cette bande de jeunes nobles dont Sylla s'entourait et qui avait scandaleusement exploité sa victoire. Comme ses compagnons, il s'était enrichi dans la pillerie qui suivit les proscriptions ; comme eux, il avait très vite dissipé sa fortune, et, quoiqu'il eût tenté de la refaire en pillant l'Achaïe à l'aide de quelques cavaliers syllaniens, il était réduit à vivre d'expédients. C’était un malhonnête homme et un homme médiocre. "Il y a, disait Quintus, cette différence entre Catilina et lui, que Catilina ne craint ni les deux, ni les hommes, tandis qu'Antoine a peur de son ombre." Il n'en avait pas moins une certaine popularité, qui lui venait de l'affection qu'on avait gardée pour son père. Une des plus grandes vertus du peuple romain, la dernière peut-être qu'il ait perdue, c'était le respect des traditions et la fidélité aux souvenirs. Il avait ce mérite, si rare chez les autres peuples, de ne pas oublier. Le choix des deux consuls allait donc se faire entre ces trois candidats ; Cicéron, s'il était nommé, devait se résigner à avoir l'in d'eux pour collègue. II n'y a pas de doute qu'il n'en eût mieux aimé un autre ; mais il n'était pas libre de faire sa volonté, et il lui fallait subir celui que les caprices de la foule lui imposeraient. Il semble bien qu'au début il fût porté à préférer Catilina, et c'était pour le bien disposer en sa faveur que, comme on l'a vu, il se préparait à plaider pour lui. Cette préférence, après tout, n’est pas pour nous trop surprendre. Il nous dit qu'en cherchant bien, il avait cru voir en lui "quelques apparences de bonnes qualités" (Pro Cael. , 5 : habuit ille permulta.maximarum non expressa signa, sed adumbrata, virtutum) ; chez Antoine, on ne découvrait que des vices : forcé de se décider entre deux malhonnêtes gens, ils se tournaient vers celui chez lequel on pouvait réveiller peut-être quelque étincelle d'honneur et de générosité. Je suis même tenté de croire que, si l'affaire ne réussit pas comme Cicéron le voulait, ce ne fut pas tout à fait sa faute. Catilina se connaissait en hommes ; il jugea sans doute que Cicéron serait un collègue gênant et qu'il ne le lasserait pas libre d'exécuter ses projets, tandis qu'il ferait ce qu'il voudrait d'Antoine, et il se tourna vers lui. Tous les deux formèrent une entente (coitio), et se mirent ensemble en campagne. On pense bien que la corruption n'était pas oubliée, parmi les moyens qu'ils employèrent pour réussir ; c’était celui dont on usait le plus à ce moment. Par malheur, ils étaient ruinés tous les deux, mais on vint à leur aide. Cicéron en accuse un personnage qu’il désigne, sans le nommer, en disant qu'il était de bonne naissance et pratiquait volontiers ces sortes de trafic. C'est probablement de César ou de Crassus qu'il veut parler ; Crassus surtout était connu pour venir en aide aux candidats embarrassés, quand il y pouvait trouver son compte. On nous dit que c'est dans la maison de ce personnage obligeant que l'élection se préparait. Les Romains, qui mettaient de l'ordre partout, même dans ce qui semble n'en pas comporter, avaient fait de la corruption électorale une véritable science, qui avait ses procédés et ses règles dont on ne s'écartait pas. Par exemple, on se gardait bien de compter d'avance l'argent aux électeurs qu'on avait achetés ; on n'avait pas en eux assez de confiance. Il était déposé chez des gens qu'on appelait sequestres, et qui le distribuaient après que les candidats avaient été nommés. Toutes ces choses se faisaient au grand jour et sans aucun souci des lois qui le défendaient. Cicéron annonce que, dans la maison de ce riche personnage, dont il ne veut pas dire le nom, mais que tout le monde connaît, les sequestres se sont rassemblés avec Catilina et Antoine ; et, pour qu'on n'en doute pas, il indique le jour et l'heure de la réunion (In toga cand ., Asconius p. 83 Dico, Patres conscripti, superiore nocte, cuiusdam hominis nobilis et valde in hoc lárgitionis quaestu noti et cogniti domum, Catitinam et Antonium cum sequestribus suis convenisse.) Ces manoeuvres devinrent si scandaleuses que le Sénat finit par s'en inquiéter et qu'on proposa d'ajouter quelques clauses plus sévères à la loi électorale. C'est à cette occasion que Cicéron prononça le discours qu'on appelle In toga candida, à cause de la robe blanche qu'il portait en sa qualité de candidat. Nous n'en avons plus que quelques fragments qui sont d'une extrême violence. Quoiqu'on ne se pique guère aujourd'hui de modération et d'urbanité dans les luttes politiques, je doute que personne osât aller aussi loin. Il n'y avait pas alors de journaux pour recevoir et propager les injures due les candidats se disent ; les discours en tenaient lieu. Il est donc très probable que celui de Cicéron fut copié et répandu ; il est sûr que, s'il a été mis dans les mains du public, on a dû beaucoup le lire. Vers le même temps, c'est-à-dire quand on approchait de l'élection, a dû paraître la lettre de Quintus à son frère qui maltraite aussi cruellement Catilina et Antoine que le discours de Cicéron, et quelquefois dans les mimes termes (M. Bücheler pense que le Commentariolum petitionis de Quintus a précédé le discours de son frère. Ils sont certainement l'un et l'autre des premiers mois de l’année 690). Personne ne nous a dit l'impression que ces deux pamphlets, le discours et la lettre, paraissant presque ensemble, se répétant l'un l’autre, frappant coup sur coup aux mêmes endroits, produisirent sur l'opinion publique ; mais il est bien probable que, si elle était restée quelque temps indifférente, elle a dû commencer alors à s'émouvoir ; et il est permis de croire que ce sont ces invectives passionnées, ces portraits si énergiquement tracés et le souvenir rappelé de tant de crimes qui ont jeté quelques inquiétudes chez les honnêtes gens. Si encore on était sûr qu'un seul des deux arriverait à se faire élire, on pouvait espérer que l'opposition d'un collègue honnête paralyserait ses mauvais desseins mais tout était perdu, s'ils se faisaient nommer ensemble. "Ce serait, selon le mot de Quintus Cicéron, plonger deux poignards à la fois dans le sein de la république" (De petit. III, 12). On commença donc à penser qu'avant tout il fallait à toute force les empêcher de réussir tous les deux. Au dernier moment, un mois à peine avant l’élection, quelques bruits commencèrent à se répandre d'une conjuration qui se tramait dans l'ombre. On racontait que Catilina avait réuni ses partisans et qu'il leur avait révélé ce qu'il comptait faire s'il était nommé. Les gens riches, banquiers, fermiers de l'impôt, grands propriétaires, furent ainsi prévenus que ce n'était pas le gouvernement seul qui était menacé, et qu'on en voulait à leur fortune. Les inquiétudes devinrent aussitôt très vives dans le monde des affaires (C'est peut-être à cette occasion qu'eut lieu, à la Bourse de Rome, la panique, dont parle Valère-Maxime (IV, 8, 3), qui se produisit, dit-il, pendant la conjuration de Catilina. Elle aurait amené de nombreuses faillites, si un riche banquier, Q. Considius, qui avait des sommes considérables engagées sur le marché, n'avait déclaré qu'il ne réclamerait rien à ses débiteurs. Cette générosité rassura le crédit public). L'aristocratie, plus directement menacée, comprit qu'il ne lui était pas possible, à la veille des comices, d'improviser une candidature nouvelle et qu'elle était bien forcée de se rallier à la seule qui pût réussir. C'est ainsi qu'à la dernière heure Cicéron devint le candidat indispensable de tous ceux qui voulaient le maintien de l'ordre et le salut de la république.
Nous ne savons rien de ce qui s'est passé dans les dernières semaines ; mais peut-être est-il possible de le soupçonner d’après ce qui arriva plus tard. L'aristocratie était trop habile pour ne pas faire payer de quelque manière à Cicéron son appui, quoiqu'il lui fût impossible de ne pas le lui donner. Elle le savait d'humeur assez indépendante et pensa sans doute qu'il était bon de prendre des précautions avec lui. Il est probable que, sur certaines questions, elle en obtint des engagements que nous pouvons deviner, puisque loyalement il les a tenus. Le zèle avec lequel, étant consul, il a défendu les intérêts du Sénat, même quand, au fond du coeur, il leur était contraire, semble bien indiquer qu'il s'était engagé d'avance à maintenir ce qui restait des lois de Sylla. L'habitude que nous avons prise du suffrage universel chez nous et chez les autres nous permet de comprendre la façon dont se terminèrent les comices de 690. Quand tout le monde vote, c'est souvent par une sorte d'entraînement que les élections importantes se décident. (Cicéron ne l'ignorait pas, lui qui dit que les élections se font impetu non nunquam et quadam etiam temeritate. (Pro Plancio , 4). On s'émeut, on s'excite l'un par l'autre, et, aux dernières heures, il se forme un courant auquel personne ne résiste. La foule accourut au Champ de Mars, quand le scrutin fut ouvert. Les électeurs ne se contentaient pas de mettre dans l'urne leur bulletin de vote, "garant muet de la liberté des suffrages, " ils acclamaient avec enthousiasme le nom de Cicéron, en sorte qu'il a pu dire "que ce n'est pas seulement la voix du héraut, mais celle du peuple romain qui l'a proclamé consul" (de leg. agr. II, 2). Antoine ne l'emporta que de quelques voix sur Catilina.

LA CONJURATION DE CATILINA PAR GASTON BOISSIER de l'Académie française, PARIS, LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie, 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 1905.

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ac
, conj. : et, et aussi
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
aditus, us
, m. : l'accès, l'entrée
adiuvo, as, are, iuvi, iutum
: aider, seconder
adsum, es, esse, adfui
: être présent, assister, aider
aequus, a, um
: égal, équitable (aequum est : il convient) (ex aequo : à égalité)
aetas, atis
, f. : 1. le temps de la vie, la vie 2. l'âge 3. la jeunesse 4. te temps, l'époque (in aetatem : pendant longtemps)
alter, era, erum
: l'autre (de deux)
ambo, ambae, o
: les deux ensemble
amica, ae
, f. : l'amie, la maîtresse
amicus, a, um
: ami (amicus, i, m. : l'ami)
amplissimus, a, um
: superlatif de amplus, a, um : ample, de vaste dimension
Antonius, ii
, m. : Antoine
apud
, prép. : + Acc. : près de, chez
at
, conj. : mais
audeo, es, ere, ausus sum
: oser
audio, is, ire, ivi, itum
: 1. entendre (dire) 2. écouter 3. apprendre 4. bene, male audire : avoir bonne, mauvaise réputation
autem
, conj. : or, cependant, quant à -
bonus, a, um
: bon (bonus, i : l'homme de bien - bona, orum : les biens)
Caecilius, i
, m. : Caecilius
caedes, is
, f. : le meurtre, le massacre
caput, itis
, n. :1. la tête 2. l'extrémité 3. la personne 4. la vie, l'existence 5. la capitale
Cassius, i
, m. : Cassius
Catilina, ae,
m. : Catilina
caupo, onis
, m. : l'aubergiste, le restaurateur
censor, oris
, m. : le censeur
certo, as, are
: combattre, concourir
civis, is
, m. : le citoyen
competitor, oris
, m. : le concurrent
compilo, as, are
: dévaliser, dépouiller
consulatus, us
, m. : le consulat
corroboro, as, are
: fortifier
cuius
, 1. GEN. SING. du pronom relatif 2. idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eius 4. après si, nisi, ne, num = et alicuius
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
de
, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
demeto, is, ere, messui, messum
: abattre, moissonner
denique
, adv. : enfin
deus, i
, m. : le dieu
dico, is, ere, dixi, dictum
: 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de.
disertus, a, um
: éloquent, expressif
domi
, adv. : à la maison
educo, as, are
: élever, instruire
egens, entis
: pauvre, dépourvu de (+ Gén.)
egestas, atis
, f. : la pauvreté
eicio, is, ere, eieci, eiectum
: jeter hors de
eius
, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle
emo, is, ere, emi, emptum
: acheter
eos
, acc. m. pl. de is, ea, id : les, ceux-ci, ces
eques, itis
, m. : le chevalier, le cavalier
et
, conj. : et. adv. aussi
etiam
, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus
ex
, prép. : + Abl. : hors de, de
existimatio, ionis,
f. : l'opinion, le jugement, la réputation
familia, ae,
f. : l'ensemble des esclaves de la maison, le personnel; la troupe, l'école
Galba, ae
, m. : Galba
Graecus, a, um
: Grec
gratiosus, a, um
: qui est en faveur, favorable
habeo, es, ere, bui, bitum
: avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
hic
, adv. : ici
homo, minis
, m. : l'homme, l'humain
idem, eadem, idem
: le (la) même
igitur
, conj. : donc
ille, illa, illud
: adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
immo
, inv. : pas du tout, non, au contraire
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
industrius, a, um
: actif, laborieux, zélé
innocens, entis
: innocent, vertueux, inoffensif
iudicium, ii
, n. : le jugement, la décision, le procès (devant un tribunal)
iudico, as, are
: 1. juger, faire office de juge 2. rendre un jugement 3. requérir 4. décider
iuro, as, are
: jurer
L
, abrév. : Lucius
legatio, onis
, f. la députation, l'ambassade, la fonction
lex, legis,
f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité
libidinosus, a, um
: lascif, libidineux, débauché, capricieux, passionné
locus, i
, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation
machina, ae
, f. : l'engin, la machine, la mécanique, plate-forme (où les esclaves étaient exposés)
magistratus, us
, m. : la charge, la fonction publique, la magistrature
maior, oris
: comparatif de magnus. plus grand. maiores, um : les ancêtres)
malo, mavis, malle, malui
: préférer
manus, us
, f. : la main, la petite troupe
memini, isse
, impér. memento : se souvenir
metuo, is, ere, ui, utum
: craindre
modus, i
, m. : 1 - la mesure, la dimension, la proportion; l'étendue, l'extension; la quantité; la hauteur, la longueur; le contour, le tour, la circonférence. - 2 - la mesure (objet qui sert à évaluer les quantités). - 3 - la mesure, le rythme, la cadence (musicale, oratoire), la mélodie, le chant, le mode musical, la musique. - 4 - la mesure, la règle, la loi, la prescription; la juste mesure, la modération. - 5 - les bornes, les limites, la fin, le terme. - 6 - la manière, la façon, le procédé, la méthode, le genre, la sorte, le mode. - 7 - le mode, la forme (t. de gram.).
molestus, a, um
: pénible, difficile
multum
, adv. : beaucoup
nam
, conj. : de fait, voyons, car
Nanneius, i
, m. : Nanneius
nascor, eris, i, natus sum
: 1. naître 2. prendre son origine, provenir
natura, ae
, f. : la nature
natus, a, um
: formé par la naissance, né pour, âgé de (natus, i, m. : le fils)
navus, a, um
: diligent, actif, zélé
ne
, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si
nemo, neminis
: personne, nul... ne, personne
nervus, i
, m. : 1. la corde (d'un arc) 2. les fers, la prison 3. le nerf, la force, la vigueur
nobilis, e
: connu, noble
nobilitas, atis
, f. : la réputation, la noblesse
non
, neg. : ne...pas
novitas, atis
, f. : la nouveauté, la condition d’un homme qui, le premier de sa famille, arrive aux honneurs ; l'étrangeté, le caractère extraordinaire
nullus, a, um
: aucun
num
, inv. : est-ce que
ob
, prép. : + Acc : à cause de
occido, is, ere, occidi, occisum
: I. 1. tomber à terre 2. succomber, périr 3. se coucher II. couper, mettre en morceaux, tuer
omnis, e
: tout
oportet
, imp. : il faut
optimus, a, um
: très bon, le meilleur. superlatif de bonus
opto, as, are
: souhaiter
P
, abréviation de Publius
palam
, adv. : ouvertement, publiquement
panthera, ae
, f. : la panthère (Panthera, ae, m. : Panthera, nom d'homme)
par, aris
: semblable, pareil (par, paris, m. : le couple, la paire)
pars, partis
, f. : la partie, le côté
pater, tris
, m. : le père, le magistrat
per
, prép. : + Acc. : à travers, par
petitio, ionis
, f. : la candidature, la campagne électorale
peto, is, ere, i(v)i, itum
: 1. chercher à atteindre, attaquer, 2. chercher à obtenir, rechercher, briguer, demander
plus
, adv. : plus, davantage
pono, is, ere, posui, situm
: 1. poser 2. déposer 3. placer, disposer 4. installer 5. présenter, établir
populus, i
, m. : le peuple
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
praeficio, is, ere, feci, fectum
: mettre à la tête de
praetura, ae
, f. : la préture
primum
, adv. : d'abord, pour la première fois
primus, a, um
: premier
proscribo, ere, o
: faire savoir par affiche ; proscrire, mettre sur des listes de proscription
prosum, prodes, prodesse, profui
: être utile, servir
publicus, a, um
: public
pueritia, ae
, f. : l'enfance
puto, as, are
: 1. élaguer, émonder, apurer 2. supputer 3. estimer, penser, croire 4. supposer
Q
, abr. pour Quintus
qua
, 1. ablatif féminin singulier du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliqua. 4. faux relatif = et ea 5. adv. = par où?, comment?
quam
, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quibus
, 1. datif ou ablatif pluriel du relatif 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus
quidem
, adv. : certes (ne-) ne pas même
quietus, a, um
: paisible, calme, sans ambition
quis
, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus
quo
, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là
quod
, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
quos
, 1. accusatif masculin pluriel du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliquos. 4. faux relatif = et eos
R
: Romanus
res, rei
, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
Roma, ae
, f. : Rome
Romanus, a, um
: Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
Sabidius, i
, m. : Sabidius (nom d'homme)
scio, is, ire, scivi, scitum
: savoir
se
, pron. réfl. : se, soi
sed
, conj. : mais
semper
, adv. : toujours
senatus, us
, m. : le sénat
sicarius, ii
, m. : 1 - le sicaire, le meurtrier, l'assassin, le bandit. - 2 - le sicaire, le gladiateur thrace armé d'un poignard.
sine
, prép. : + Abl. : sans
soror, oris
, f. : la soeur
sororius, a, um
: de soeur
splendor, oris
, m. : l'éclat, le brillant; la splendeur, la magnificence
stuprum, i
, n. : le déshonneur, l'opprobre, les relations coupables, l'acte déshonorant, la débauche, l'adultère
Sulla, ae
, m. : Sylla
sum, es, esse, fui
: être
summus, a, um
: superlatif de magnus. très grand, extrême
supplico, as, are
: supplier, adresser une supplication
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
tabula, ae
, f. : la table, la tablette, le tableau, la planche
tamen
, adv. : cependant
Tanusius, i
, m. : Tanusius
tecum, = cum te
: avec toi
Titinius, i
, m. : Titinius
tu, tui
: tu, te, toi
tum
, adv. : alors
turpissimus, a, um
: superlatif de turpis, e : laid, honteux
tuus, a, um
: ton
umbra, ae
, f. : l'ombre
unus, a, um
: un seul, un
ut
, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
vero
, inv. : mais
video, es, ere, vidi, visum
: voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler)
vir, viri
, m. : l'homme, le mari
virtus, utis,
f. : le courage, l'honnêteté
virtus, utis,
f. : le courage, l'honnêteté
vox, vocis
, f. : 1. la voix 2. le son de la voix 3. l'accent 4. le son 5. , la parole, le mot
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