Le temps des généraux : Pompée

Sédition de Lépidus

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Lépidus et Catulus consuls
Discours de Philippe (1)

SALLUSTE : C. Sallustius Crispus se lança dans la politique dès sa jeunesse. Sa carrière fut brisée par l’assassinat de César. Suspecté d’avoir pactisé avec le parti populaire, il se retira dans ses célèbres jardins. Il écrivit de coniuratione Catilinae, Bellum Iugurthinum et Historiae (cette dernière oeuvre est perdue).

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Ce partage des opinions, au sujet de Lepidus, entraîna le sénat dans des mesurres imprudentes.  Sous prétexte que la haine mutuelle des deux consuls allait engendrer la guerre civile, on leur fit jurer qu'ils ne prendraient pas les armes l'un contre l'autre ; on crut urgent de les éloigner de Rome, et on ne put le faire qu'en leur assignant les provinces proconsulaires.  Catulus rejoint son poste de proconsul mais Lépidus, au lieu d'aller rejoindre la Gaule, reste en Etrurie puis marche sur Rome.  Un ami de Catulus, Philippe, prend la parole au sénat.

I. Maxume vellem, patres conscripti, rem publicam quietam esse aut in periculis a promptissumo quoque defendi, denique prava incepta consultoribus noxae esse. Sed contra seditionibus omnia turbata sunt et ab eis quos prohibere magis decebat; postremo, quae pessumi et stultissumi decrevere, ea bonis et sapientibus faciunda sunt. Nam bellum atque arma, quamquam vobis invisa, tamen quia Lepido placent, sumunda sunt, nisi forte cui pacem praestare et bellum pati consilium est. Pro di boni, qui hanc urbem omissam cura nostra adhuc tegitis.

II. M. Aemilius, omnium flagitiosorum postremus, qui peior an ignavior sit deliberari non potest, exercitum opprimundae libertatis habet et se e contempto metuendum effecit; vos mussantes et retractantes verbis et vatum carminibus pacem optatis magis quam defenditis, neque intellegitis mollitia decretorum vobis dignitatem, illi metum detrahi. Atque id iure; quoniam ex rapinis consulatum, ob seditionem provinciam cum exercitu adeptus est, quid ille ob bene facta cepisset, cuius sceleribus tanta praemia tribuistis? At scilicet eos, qui ad postremum usque legatos, pacem, concordiam, et alia huiuscemodi decreverunt, gratiam ab eo peperisse! Immo despecti et indigni re publica habiti praedae loco aestumantur, quippe metu pacem repetentes, quo habitam amiserant.

III. Equidem a principio, cum Etruriam coniurare, proscriptos arcessi, largitionibus rem publicam lacerari videbam, maturandum putabam et Catuli consilia cum paucis secutus sum; ceterum illi qui gentis Aemiliae bene facta extollebant et ignoscundo populi Romani magnitudinem auxisse, nusquam etiam tum Lepidum progressum aiebant, cum privata arma opprimundae libertatis cepisset, sibi quisque opes aut patrocinia quaerundo consilium publicum corruperunt. At tum erat Lepidus latro cum calonibus et paucis sicariis, quorum nemo diurna mercede vitam mutaverit; nunc est pro consule cum imperio non empto sed dato a vobis, cum legatis adhuc iure parentibus, et ad eum concurrere homines omnium ordinum corruptissumi, flagrantes inopia et cupidinibus, scelerum conscientia exagitati, quibus quies in seditionibus, in pace turbae sunt. Hi tumultum ex tumultu, bellum ex bello serunt, Saturnini olim, post Sulpici, dein Mari Damasippique, nunc Lepidi satellites. Praeterea Etruria atque omnes reliquiae belli arrectae, Hispaniae armis sollicitae, Mithridates in latere vectigalium nostrorum quibus adhuc sustentamur, diem bello circumspicit; quin praeter idoneum ducem nihil abest ad subvortundum imperium.

IV. Quod ego vos oro atque obsecro, patres conscripti, ut animadvortatis neu patiamini licentiam scelerum quasi rabiem ad integros contactu procedere; nam ubi malos praemia secuntur, haud facile quisquam gratuito bonus est. An expectatis dum exercitu rursus admoto ferro atque flamma urbem invadat? Quod multo propius est ab eo quo agitat statu, quam ex pace et concordia ad arma civilia. Quae ille advorsum divina et humana omnia cepit, non pro sua aut quorum simulat iniuria, sed legum ac libertatis subvortundae. Agitur enim ac laceratur animi cupidine et noxarum metu, expers consili, inquies, haec atque illa temptans, metuit otium, odit bellum, luxu atque licentia carendum videt atque interim abutitur vostra socordia.

SALLUSTE, Histoires, discours de Philippe


  vocabulaire

I. Il serait bien à souhaiter, sénateurs, que la république fût en paix, ou que, du moins, dans ses périls, elle vit ses meilleurs citoyens courir à sa défense ; enfin, que les entreprises coupables tournassent contre leurs auteurs ! Mais, loin de là, tout est en proie à des séditions excitées par même qui les premiers devraient les prévenir ; et, pour comble de maux, ce que des insensés et des furieux ont résolu, des hommes sages et vertueux sont obligés de l'exécuter. Ainsi, malgré votre éloignement pour la guerre, cependant, parce que Lepidus veut la faire, il vous faut prendre les armes à moins que l'on n'aime miens se résigner à souffrir ; sous une ombre de paix, tous les maux de la guerre. Grands dieux, qui daignez encore gouverner notre ville, quand nous l'abandonnons !

II. M. Emilius, le plus infâme des scélérats, lui, dont on ne saurait dire s'il est plus lâche que méchant, a sous ses ordres une armée pour renverser la liberté : méprisé hier, aujourd'hui redoutable ; et vous, toujours murmurant, différant toujours, c'est par des discours inutiles, de vaines prédictions que vous attendez la paix, au lieu de la défendre. Et vous ne voyez pas que la mollesse de vos décrets vous fait perdre toute dignité, et à lui toute crainte. Il a raison, en effet ; ses rapines lui ont valu le consulat, et la sédition une province avec une armée. Qu'aurait-il obtenu pour des services, celui dont vous avez si bien récompensé les crimes ? Mais ceux qui, jusqu'au dernier moment, n'ont dans leurs décrets parlé que de députations, de paix, de concorde, et d' autres choses semblables, ont apparemment trouvé grâce devant lui ! Loin de là, il les méprise et les juge indignes de participer en quoi que ce soit à la chose publique ; il ne voit en eux qu’une proie, parce qu'ils sollicitent aujourd'hui la paix aussi lâchement qui ils se la sont laissé ravir.

III. Quant à moi, dès que je vis l'Étrurie se soulever, les proscrits rappelés, et le déchirement de la république préparé par des largesses, je pensai qu’il fallait se hâter, et je suivis, avec un petit nombre, l'avis de Catulus. Au reste, ceux qui, vantant les services de la maison Emilia, et cette clémence qui a contribué à l'agrandissement du peuple romain, disaient que Lepidus n'avait encore fait aucune démarche séditieuse, lors même que, de son autorité privée, il avait armé pour la ruine de la liberté ; ceux-là, dis-je, en cherchant pour eux-mêmes et du pouvoir et des appuis, faussèrent nos délibérations publiques. Cependant Lepidus n’était alors qu’un brigand à la tête de misérables valets d’armée et de quelques sicaires, tous faisant métier d'engager leur vie pour une journée de salaire. Aujourd'hui c’est un proconsul revêtu d'un commandement, non plus acheté, mais conféré par vous-mêmes ; il a des lieutenants, tenus légalement jusqu'ici de lui prêter obéissance. Vers lui sont également accourus les hommes les plus corrompus d'entre les citoyens de tous les ordres, aiguillonnés par l'indigence et par leurs passions, bourrelés par la conscience de leurs crimes, gens pour qui le repos, ce sont les séditions, et les alarmes, la paix. Ces gens-là sèment trouble sur trouble, et guerre sur guerre : autrefois satellites de Saturninus, ensuite de Sulpicius, puis de Marius et de Damasippe, de Lepidus aujourd'hui. Regardez autour de vous : l'Étrurie est prête à rallumer les feux d'une guerre mal éteinte ; on soulève les Espagnes ; Mithridate, sur les flancs de nos provinces, dont les tributs fournissent encore à notre subsistance, attend impatiemment le jour qui ramènera la guerre : enfin, à l'exception d'un chef capable, rien ne manque pour la ruine de la république.

IV. Je vous et conjure, sénateurs, apportez-y la plus sérieuse attention : ne souffrez pas que la fureur contagieuse des séditions atteigne ceux qui sont encore purs de ses excès. En effet, lorsque les récompenses appartiennent aux méchants, on n'est guère d'humeur à rester gratuitement homme de bien. Attendez-vous qu'avec une armée, qui pour la seconde fois menacera vos murs, il se rende, le fer et la flamme à la main, maître de la ville ? Et, au point où il en est, n'a-t-il pas, pour en venir à cette extrémité, moins de chemin à faire qu'il n'en avait pour passer de la paix à la guerre civile, que contre toutes les lois divines et humaines il a allumée, non pour venger ses propres injures, ni ceux qu’il feint de protéger, mais pour renverser les lois et la liberté ? Dévoré, tourmenté par l'ambition, par l'effroi de ses crimes ; inconsidéré, inquiet, sans suite dans ses projets, il craint le repos et redoute la guerre ; il prévoit qu’il lui faudra renoncer à ses dissolutions, à ses désordres ; et, en attendant, il profite de votre inaction.

SALLUSTE, Histoires, discours de Philippe, traduction française de la collection Panckouke par Charles DUROSOIR.

 

Extraits des Histoires de Salluste

SALLUSTE, Histoires, traduction française de la collection Panckouke par Charles DUROSOIR + explications.

Ce discours releva les esprits des sénateurs : la proposition de Philippe fut convertie en sénatus-consulte ; bien que chacun reconnût dans Catulus

L. Sanctus aliter et ingenio validus,
Un homme irréprochable d’ailleurs et d'un esprit énergique.

LI. Belli sane sciens,
Et qu’il fut même assez versé dans l'art de la guerre,

on lui adjoignit Pompée dans le commandement. Tous deux allèrent camper sur le mont Janicule, et occupèrent le pont Milvius. Le chef des rebelles avait espéré qu'à son approche le peuple se soulèverait ; trompé dans son attente,

LII. Lepidus paenitens consilii.
Lepidus commença à se repentir de son entreprise.

Mais il n'était plus temps. Les soldats de Catulus et de Pompée,

LIII. In ore gentibus agens, populo, civitati
Combattant sous les yeux de leurs familles, de leurs concitoyens, du peuple entier,

chargèrent avec tant d'ardeur, que du premier choc ils mirent le désordre dans les rangs de l'armée ennemie. Le peuple, voyant plier les troupes de Lepidus, voulut prendre part à l'affaire,

LIV.  Atque eos a tergo incurrerunt ;
Et se mit à leur courir sus par derrière ;

puis à insulter leur général,

LV. Tyrannumque et Cinnam appellantes.
L'appelant à haute voix tyran et nouveau Cinna.

LVI. Pressi undique multitudine,
Pressés de tous côtés par la multide,

Les vaincus fuient dans toutes les directions, et, tandis que Pompée se met à leur poursuite, Catulus rentra dans Rome,

LVII. Et ei voce magna vehementer gratulabantur.
Aux acclamations de ses concitoyens, qui le félicitaient de sa victoire.

La Gaule Cisalpine se soumit sans coup férir aux armes de Pompée ; Brutus seul, dans Modène, opposa quelque résistance ; mais il capitula bientôt. Au mépris de la foi jurée, Pompée le fit mourir avec cette même cruauté froide qu’il avait montrée l'égard de Carbon . Cependant Lepidus s'était réfugié avec Perpenna sous les murs de Cosa, ville maritime d'Étrurie. Catulus les y suivit ; mais, jaloux

LVIII. Incruento exercitu victoriam deportare,
De remporter une victoire qui coûtât point de sang à son armée,

il se contenta de bloquer étroitement ses ennemis, et

LIX. Locum editiorem quam victoribus decebat , capit.
Prit, sur une hauteur un avantage de position peu séant pour un vainqueur.

Le sénat, rassuré sur l'issue prochaine de cette guerre, s'occupa de l'élection des consuls. Junius fut élu le premier ; mais, quand on passa au scrutin pour la seconde place, les premières centuries donnèrent leurs suffrages à Mamereus Emilius ; les suivantes, au contraire, avant d'avoir voté, se déclarèrent d'avance pour Curion ; alors l'interroi Appius, qui présidait l'assemblée,

LX. Curionem quaesivit, uti adolescentior et a populi suffragiis integer, aetati concederet Mamerci .
Pria Curion, qui était le plus jeune, puisque les suffrages n'étaient pas encore ouverts en sa faveur, d'avoir cette déférence pour l'âge de Mamereus.

Curion se désista, et Mamereus fut élu. Cependant un combat se livra devant Cosa entre Lepidus et Catulus. Lepidus eut d'abord l'avantage ; mais Pompée, qui revenait en ce moment de la Gaule, lui arracha la victoire, et le contraignit de fuir en Sardaigne. Là, il espérait, en interceptant tous les convois, fatiguer par la disette le peuple romain ; mais le propréteur Valerius Triarius défendit vaillamment sa province, et Lepidus, partout repoussé, tomba malade de fatigue et de chagrin. Une disgrâce domestique vint encore aggraver ses peines. Parmi les lettres qu'on lui apporta d'Italie, il s'en trouva une qu'Apuleia, sa femme, écrivait à son amant, et dans laquelle, pour obtenir de lui un service important, elle lui disait :

LXI. Nihil ob tantam mercedem sibi [abnuituros] abnuiturum. 
Qu’après toutes les faveurs qu’elle lui avait accordées il ne pouvait rien refuser.

Elle s'exprimait ensuite sur son époux de la manière la plus injurieuse :

LXII. Insanum aliter sua sententia, atque aliarum mulierum.
C'était un vrai sot, non-seulement aux yeux de sa femme, mais au dire de toutes les autres.

Cette lettre donna, pour ainsi dire, à Lepidus le coup de la mort. On le vit,

LXIII. Sic vero, quasi formidine attonitus, neque animo, neque auribus ; aut lingua competere.
Comme saisi d'un soudain accablement, perdre tout à coup la faculté de parler, d'entendre et de penser.

II s'empressa d'envoyer des lettres de divorce à son épouse coupable, et, dès lors ayant perdu le peu qu'il avait montré d'énergie, il parut moins, en Sardaigne, un chef de parti qu'un fugitif. Conduit à Tharros, bourgade sur la rive occidentale de l'île, on refusa d'abord de le recevoir ; mais ses serviteurs firent une peinture si touchante de la situation de leur maître ; ils rappelèrent si vivement les égards que méritaient sa naissance et sa dignité,

LXIV. Postremo ipsos colonos per miserias et incerta humani generis orare
Enfin ils supplièrent tous les habitants avec tant d 'instances, au nom des misères et des vicissitudes humaines,

que ceux-ci lui donnèrent asile dans leur ville, où il mourut bout de peu de jours. Sa mort, qui ne causa les regrets de personne, n'entraîna pas la ruine totale de son parti. Perpenna, qui venait d'obtenir quelque succès en Sicile, se hâta de venir en Sardaigne recueillir les débris de l'armée de Lepidus. On peut dès lors regarder la guerre civile comme terminée, du moins au centre de la république ; mais,

LXV.M. Lepido cum omnibus copiis Italia pulso, segnior neque minus gravis, sed multiplex cura patres exercebat.
Bien que Lepidus eût été chassé de l'Italie avec toutes ses forces, le sénat ne s'occupa pas moins activement de soins importants et multipliés .

GUERRE CONTRE LES PIRATES

 

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ab
, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
absum, es, esse, afui
: être absent
abutor, eris, i, abusus sum
: abuser de (abl.)
ac
, conj. : et, et aussi
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adhuc
, adv. : jusqu'ici, encore maintenant
adipiscor, eris, i, adeptus sum
: atteindre, obtenir
admoveo, es, ere, movi, motum
: approcher
advorsus, a, um
: contraire (+ acc. : contre)
Aemilia, ae
, f. : Aemilia
Aemilius,
i, m. : Aemilius, Emile
aestumo, as, are
: penser, estimer
agito, as, are
:1. pousser vivement 2. mettre en mouvement,3. remuer, agiter, tourmenter, exciter 4. s'acquitter de, s'occuper de
ago, is, ere, egi, actum
: 1 - chasser devant soi, faire marcher, conduire, pousser, amener (en parlant des êtres animés ou personnifiés) 2. faire, traiter, agir
aio, is, -
: affirmer
alius, a, ud
: autre, un autre
amitto, is, ere, misi, missum
: perdre
an
, conj. : est-ce que, si (int. ind.), ou (int. double)
animadvorto, is, ere, ti, sum
: 1. faire attention, remarquer 2. reconnaître, constater, voir 3. blâmer, critiquer, censurer, réprimander, reprendre, punir
animus, i
, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit
arcesso, is, ere, ivi, itum
:1. faire venir, mander (arcessitus, a, um : cherché, peu naturel) 2. citer en justice, accuser
arma, orum
, n. : les armes
arrigo, is, ere, arrexi, arrectum
: 1. dresser, hérisser 2. relever, exciter
at
, conj. : mais
atque
, conj. : et, et aussi
augeo, es, ere, auxi, auctum
: augmenter, accroître, enrichir
aut
, conj. : ou, ou bien
bellum, i
, n. : la guerre
bene
, adv. : bien
bonus, a, um
: bon (bonus, i : l'homme de bien - bona, orum : les biens)
calo, onis
, m. : le valet
capio, is, ere, cepi, captum
: prendre
careo, es, ere, ui, iturus
: manquer de, être débarrassé de
carmen, minis
, n. : le poème, l'incantation, le chant
catulus, i
, m. : le petit d'un chien, ou d'un animal quelconque (Catulus, i, m. : Catulus)
ceterum
, adv. : du reste
circumspicio, is, ere, spexi, spectum
: regarder autour de soi, parcourir des yeux
civilis, e
: civil
concordia, ae,
f. : la concorde, l'entente
concurro, is, ere, curri, cursum
: courir ensemble
coniuro, as, are
: conjurer, comploter
conscientia, ae
, f. : la pleine connaissance, le sentiment intime
conscribo, is, ere, scripsi, scriptum
: composer, rédiger
consilium, ii,
n. :1. la délibération, la consultation 2. le conseil, l'assemblée 3. le projet, le plan 4. l'avis 5. la sagesse, la prudence
consul, is
, m. : le consul
consulatus, us
, m. : le consulat
consultor, oris
, m. : le conseiller, celui qui demande conseil
contactus, us
, m. : le contact, la contagion
contemno, is, ere, tempsi, temptum
: mépriser
contra
, adv : au contraire, en face ; prép+acc : contre
corrumpo, is, ere, rupi, ruptum
: 1 - détruire, ruiner. - 2 - corrompre; détériorer, altérer, gâter, nuire à, falsifier. - 3 - corrompre, pervertir, dépraver, séduire, suborner, gagner (qqn).
corruptissumus, a, um
: superlatif de corruptus, a, um : corrompu
cui
, 4 possibilités : 1. datif singulier du pronom relatif : à qui, pour qui 2. datif singulier de l'interrogatif : à qui? à quel? 3. faux relatif = et ei 4. après si, nisi, ne num = alicui
cuius
, 1. GEN. SING. du pronom relatif 2. idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eius 4. après si, nisi, ne, num = et alicuius
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
cupido, dinis,
m. : 1 - le désir, l'envie, la passion, la convoitise. - 2 - la passion de l'argent, la cupidité. - 3 - la passion amoureuse, l'amour. (Cupido, inis : Cupidon)
cura, ae,
f. : le soin, le souci
Damasippus, i
, m. :Damasippe
decerno, is, ere, crevi, cretum
: décréter, décider
decet
, imp. : il convient, il est convenable que
decretum, i
, n. : la décision, le décret
defendo, is, ere, fendi, fensum
: défendre, soutenir
dein
, adv. : ensuite
delibero, as, are
: délibérer, discuter
denique
, adv. : enfin
despicio, is, ere, spexi, spectum
: regarder d'en haut, mépriser
detraho, is, ere, traxi, tractum
: tirer, enlever
deus, i,
m. : le dieu
dies, ei
, m. et f. : le jour
dignitas, atis,
f. : la dignité, la considération, l'estime, le prestige, l'honorabilité
divinus, a, um
: divin
diurnus, a, um
: journalier
do, das, dare, dedi, datum
: donner
dum
, conj. : 1. + ind. = pendant que, jusqu'à ce que 2. + subj. : pourvu que, le temps suffisant pour que
dux, ducis
, m. : le chef, le guide
e
, prép. : + Abl. : hors de, de
ea
, 1. ablatif féminin singulier, nominatif ou accusatif neutres pluriels de is, ea, id (ce, cette, le, la...) 2. adv. : par cet endroit
efficio, is, ere, effeci, effectum
: 1.achever, produire, réaliser 2. - ut : faire en sorte que
ego, mei : je
eis
, D. ou ABL. PL. de is,ea,is : le, la, les, ce,...
emo, is, ere, emi, emptum
: acheter
enim
, conj. : car, en effet
eo
, 1. ABL. M-N SING de is, ea, is : le, la, les, lui... ce,..; 2. 1ère pers. sing. de l'IND PR. de eo, ire 3. adv. là, à ce point 4. par cela, à cause de cela, d'autant (eo quod = parce que)
eos
, acc. m. pl. de is, ea, id : les, ceux-ci, ces
equidem
, inv. : bien sûr, évidemment
et
, conj. : et. adv. aussi
etiam
, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus
Etruria, ae,
f. : Etrurie
eum
, ACC M SING. de is, ea, id : il, lui, elle, celui-ci...
ex
, prép. : + Abl. : hors de, de
exagito, as, are
: agiter, critiquer, harceler, inquiéter
exercitus, us
, m. : l'armée
expecto, as, are
: attendre
expers, ertis
: qui n'a pas de part à, privé, dépourvu
extollo, is, ere, extuli, -
: lever hors de, élever, exalter
facile
, adv. : facilement
facio, is, ere, feci, factum :
faire
factum, i
, n. : le fait, l'action, le travail, l'ouvrage
ferrum, i,
n. : le fer (outil ou arme de fer)
flagitiosus, a, um
: 1 - impur, débauché, dissolu. - 2 - honteux, déshonorant, infâme.
flagro, as, are
: brûler, être rongé
flamma, ae
, f. : la flamme
forte
, adv. : par hasard
gens, gentis,
f. : la tribu, la famille, le peuple
gratia, ae
, f. : la grâce, la reconnaissance (gratias agere = remercier)
gratuitus, a, um
: gratuit, désintéressé
habeo, es, ere, bui, bitum
: avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
haud
, inv. : vraiment pas, pas du tout
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
Hispania, ae,
f. : l'Espagne
homo, minis
, m. : l'homme, l'humain
huiuscemodi
, adv. : de cette sorte
humanus, a, um
: humain
id
, nominatif - accusatif neutre singulier de is, ea, is : il, elle, le, la, ce, ....
idoneus, a, um
: approprié, convenable
ignavior, oris
: comparatif de ignavus, a, um : paresseux, indolent
ignosco, is, ere, novui, notum
: pardonner
ille, illa, illud
: adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
immo
, inv. : pas du tout, non, au contraire
imperium, ii
, n. : le pouvoir (absolu)
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
incipio, is, ere, cepi, ceptum
: commencer
indignus, a, um
: indigne
iniuria, ae,
f. : l'injustice, la violation du droit
iniurius, a, um
: injuste
inopia, ae
, f. : la pauvreté, le manque
inquies, etis
: qui ne connaît pas le repos, agité
integer, gra, grum
: non touché, sain et sauf ; de integro : de nouveau; ex integro : de fonds en comble; integrum est mihi : j'ai les mains libres
intellego, is, ere, lexi, lectum
: comprendre
interim
, adv. : pendant ce temps, entre-temps
invado, is, ere, vasi, vasum
: 1. faire invasion, se jeter sur 2. assaillir, attaquer 3. saisir
invisus, a, um
: 1. odieux, haï 2. sans être vu
iure
, inv. : à bon droit
lacero, as, are
: 1. mettre en morceaux, déchirer 2. railler 3. faire mal, faire souffrir
largitio, ionis
, f. : la distribution généreuse, la largesse, la générosité, la profusion
latro, onis
, m. : le brigand
latus, eris
, n. : le côté
legatus, i
, m. : le légat, l'envoyé, l'ambassadeur
lepidus, a, um
: plaisant, charmant, agréable (Lepidus, i, m. : Lépide)
lex, legis
, f. : la loi, la (les) condition(s) d'un traité
libertas, atis
, f. : la liberté
licentia, ae
, f. : la liberté, le pouvoir, la licence
locus, i
, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation
luxus, us
, m. : l'excès, la débauche, le faste
M
, inv. : abréviation de Marcus
magis
, adv. : plus
magnitudo, dinis
, f. : la grande taille, la grandeur
malus, a, um
: mauvais, malheureux, méchant (malum, i, n. : le mal, le malheur, les mauvais traitements)
Marius, i
, m. : Marius
maturo, as, are
: 1. faire mûrir, mûrir 2. accélérer, hâter 3. se hâter de
maxume
: adv. : très, le plus
merces, edis
, f. : le salaire, la récompense, le prix
metuo, is, ere, ui, utum
: craindre
metus, us
, m. : la peur, la crainte
Mithridates, is
, m. :Mithridate
mollitia, ae
, f. : 1 - la flexibilité, la souplesse. - 2 - la mollesse, la tendreté, le moelleux. - 3 - au fig. la mollesse, la faiblesse de caractère, la sensibilité excessive, la susceptibilité. - 4 - la mollesse, l'amour des plaisirs, la vie voluptueuse. - 5 - le dérèglement des moeurs, les plaisirs dépravés
multo
, adv. : beaucoup, de beaucoup
musso, as, are
: parler entre les dents, marmonner
muto, as, are
: 1. déplacer 2. changer, modifier 3. échanger
nam
, conj. : de fait, voyons, car
nemo, neminis
: personne, nul... ne, personne
neque
, adv. : et ne pas
neu
, conj. : et que ne pas
nihil
, indéfini : rien
nisi
, conj. : si... ne... pas ; excepté
non
, neg. : ne...pas
noster, tra, trum
: adj. notre, nos pronom : le nôtre, les nôtres
noxa, ae
, f. : le tort, le préjudice, le châtiment
nunc
, adv. : maintenant
nusquam
, inv. : nulle part
ob
, prép. : + Acc : à cause de
obsecro, as, are
: prier, supplier
odi, isse
: haïr
olim
, adv. : autrefois
omitto, is, ere, misi, missum
: abandonner, laisser aller (omissus, a, um : négligent, insouciant)
omnis, e
: tout
opprimo, is, ere, pressi, pressum
: opprimer, accabler
ops, opis
, f. : sing., le pouvoir, l'aide ; pl., les richesses
opto, as, are
: souhaiter
ordo, inis
, m. : le rang, l'ordre, la file (de soldats), la centurie
oro, as, are
: prier
otium, ii
, n. : le loisir, le calme, le repos
pareo, es, ere, ui, itum
: paraître, apparaître, se montrer; obéir
pario, is, ere, peperi, partum
: accoucher, produire, acquérir
pater, tris
, m. : le père, le magistrat
patior, eris, i, passus sum
: supporter, souffrir, être victime de, être agressé par
patrocinium, i
, n. : 1. le patronat, le patronage, la protection (des patriciens à l'égard des plébéiens) 2. la défense (en justice), le secours, l'appui
pauci, ae, a :
pl. peu de
pax, pacis,
f. : la paix
peior, oris
: comparatif de malus, a, um : mauvais
periculum, i
, n. : 1. l'essai, l'expérience 2. le danger, le péril
pessumus, a, um
: superlatif de malus, a, um : mauvais
placeo, es, ere, cui, citum
: 1.plaire, être agréable (placitus, a, um : qui plaît, agréable) 2. paraître bon, agréer
populus, i
, m. : le peuple
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
post
, adv. : en arrière, derrière; après, ensuite; prép. : + Acc. : après
postremo
, adv. : enfin
postremus, a, um
: dernier
praeda, ae
, f. : le butin, les dépouilles, la proie
praemium, ii,
n. : 1. le gain, le profit; le butin (fait à la guerre); le capture (faite à la pêche ou à la chasse) 2. l'avantage, le bénéfice, la prérogative, le privilège, la faveur 3. la récompense, le prix, le salaire.
praesto, as, are
: l'emporter sur, être garant, fournir
praeter
, adv. : sauf, si ce n'est prép. : devant, le long de, au-delà de, excepté
praeterea
, inv. : en outre
pravus, a, um
: de travers, difforme, mauvais
principium, ii,
n. : 1. le commencement 2. le fondement, l'origine (principia, orum : la première ligne, le quartier général)
privo, as, are
: priver de + abl. (privatus, a, um : particulier) (privatus, i, m. : le simple particulier)
pro
, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de
procedo, is, ere, cessi, cessum
: s'avancer, aboutir à
progredior, eris, i, gressus sum
: s'avancer
prohibeo, es, ere, bui, bitum
: interdire
promptissumus, a, um
: superlatif de promptus, a, um : visible, prêt, disposé, manifeste
propius
, adv. : comparatif de prope : près
proscribo, ere, o
: faire savoir par affiche ; proscrire, mettre sur des listes de proscription (proscriptus, i, m. : le proscrit)
provincia, ae,
f. : 1 - la province romaine, le pays réduit en province. - 2 - la charge de gouverneur, le gouvernement d'une province, l'administration d'une province; la conduite d'une guerre. - 3 - la charge, l'emploi, la fonction, la mission, la tâche, le soin.
publicus, a, um
: public
puto, as, are
: 1. élaguer, émonder, apurer 2. supputer 3. estimer, penser, croire 4. supposer
quae
, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae
quaero, is, ere, si(v)i, situm
: chercher, demander
quam
, 1. accusatif féminin du pronom relatif = que 2. accusatif féminin sing de l'interrogatif = quel? qui? 3. après si, nisi, ne, num = aliquam 4. faux relatif = et eam 5. introduit le second terme de la comparaison = que 6. adv. = combien
quamquam
, + indicatif : quoique, bien que; + subj. potentiel : quoiqu'ils puissent; + subj. de concession : à quelque degré que
quasi
, conj. : comme si; adv. : pour ainsi dire, environ
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quia
, conj. : parce que
quibus
, 1. datif ou ablatif pluriel du relatif 2. Idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eis 4. après si, nisi, ne, num = aliquibus
quid
, 1. Interrogatif neutre de quis : quelle chose?, que?, quoi?. 2. eh quoi! 3. pourquoi? 4. après si, nisi, ne num = aliquid
quies, etis
, f. : la tranquillité, le repos
quietus, a, um
: paisible, calme, sans ambition
quin
, inv. : pourquoi ne... pas ?, bien plus, construction des verbe de doute négatifs (non dubito quin)
quippe
, inv. : car, assurément (- cum + subj. : puisque)
quisquam, quaequam, quidquam (quic-)
: quelque, quelqu'un, quelque chose
quisque, quaeque, quidque :
chaque, chacun, chaque chose
quo
, 1. Abl. M. ou N. du pronom relatif. 2. Abl. M. ou N. du pronom ou de l'adjectif interrogatif. 3. Faux relatif = et eo. 4. Après si, nisi, ne, num = aliquo. 5. Adv. =où ? (avec changement de lieu) 6. suivi d'un comparatif = d'autant 7. conj. : pour que par là
quoniam
, conj. : puisque
quoque
: ablatif de quisque : chacun
quorum
, 1. GEN. MASC. ou N. PL. du relatif. 2. GEN. MASC. ou N. PL. de l'adjectif ou du pronom interrogatif. 3. Après si, nisi, ne, num = aliquorum. 4. Faux relatif = et eorum.
quos
, 1. accusatif masculin pluriel du relatif. 2. Idem de l'interrogatif. 3. après si, nisi, ne, num = aliquos. 4. faux relatif = et eos
rabies, em
, e : la rage
rapina, ae
, f. : le vol, la rapine
reliquiae, arum
, f. : les restes
repeto, is, ere, ivi/ii, titum
: 1. chercher de nouveau, chercher à récupérer 2. ramener 3. reprendre par la pensée, évoquer 4. revendiquer, réclamer
res, rei
, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
retracto, as
, are : reprendre (en main), réexaminer, repasser dans son esprit, refuser, rejeter, être récalcitrant, retirer
Romanus, a, um
: Romain (Romanus, i, m. : le Romain)
rursus
, inv. : de nouveau, au contraire
sapiens, entis
: sage (sapiens, entis, m. : le sage)
satelles, tellitis
, m. ou f. : le garde du corps, le compagnon, le serviteur, le complice
Saturninus, i
, m. : Saturninus
scelus, eris
, n. : le crime, l'attentat, les intentions criminelles, le malheur, le méfait, le scélérat
scilicet
, adv. : il va de soi, bien entendu
se
, pron. réfl. : se, soi
sed
, conj. : mais
seditio, onis
, f. : la sédition, la division, la discorde, le soulèvement, la révolte
sequor, eris, i, secutus sum
: 1. suivre 2. poursuivre 3. venir après 4. tomber en partage
sero, is, ere, sevi, satum :
semer, engendrer; is, ere, ui, sertum : unir, attacher
sicarius, ii,
m. : 1 - le sicaire, le meurtrier, l'assassin, le bandit. - 2 - le sicaire, le gladiateur thrace armé d'un poignard.
simulo, as, are
: 1. rendre semblable 2. simuler, feindre, faire semblant
socordia, ae
, f. : la stupidité; le défaut de coeur, l'insouciance, l'indolence, la lâcheté
sollicitus, a, um
: inquiet, soucieux
status, us
, m. : l'attitude, la position, la forme de gouvernement, le bon état
stultissumus, a, um
: superlatif de stultus, a, um : sot, idiot
subvorto, is, ere
: mettre sens dessus dessous, retourner, renverser
Sulpicius, i,
m. : Sulpicius (nom d'homme)
sum, es, esse, fui
: être
sumo, is, ere, sumpsi, sumptum
: 1. prendre, se saisir de 2. choisir 3. s'arroger, s'attribuer 4. admettre
sustento, as, are
: soutenir, maintenir, conserver en bon état
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
tamen
, adv. : cependant
tantus, a, um
: si grand ; -... ut : si grand... que
tego, is, ere, texi, tectum
: 1. couvrir, recouvrir 2. cacher, abriter 3. garantir, protéger
tempto, as, are
: chercher à saisir, éprouver, essayer, attaquer
tribuo, is, ere, bui, butum
: accorder, attribuer
tum
, adv. : alors
tumultus, us
, m. : le tumulte, le bruit
turba, ae,
f. : la foule, le désordre, le trouble, l'émoi
turbatus, a, um
: troublé, agité
ubi
, adv. : où; conj. quand (ubi primum : dès que)
urbs, urbis
, f. : la ville
usque
, prép. : usque ad, jusqu'à
ut
, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
vates, is
, m. : le devin, le poète
vectigalis, e
: soumis à l'impôt, tributaire (vectigal, alis, n. : l'impôt)
verbum, i
, n. 1. le mot, le terme, l'expression 2. la parole 3. les mots, la forme
video, es, ere, vidi, visum
: voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler)
vita, ae
, f. : la vie
volo, vis, velle
: vouloir
vos, vestrum
: vous
voster, tra, trum
: votre
texte
texte
texte
texte