Le temps des généraux : Pompée

Guerre contre Mithridate

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66

Rappel des faits : 74 - 67

CICERON : M. Tullius Cicero fut avocat, homme politique, écrivain. Durant les dernières années de sa vie, aigri par son divorce et par sa mise à l'écart de la vie politique, Cicéron va se consacrer à la rédaction d'ouvrages théoriques sur l'art oratoire et sur la philosophie. Au fil de ses lectures, Cicéron choisit son bien où il le trouve ; il est en philosophie, un représentant de l'éclectisme.

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Au printemps de 73, Mithridate ouvrit les hostilités: il envoya un corps, commandé par Diophante, occuper la Cappadoce; lui-même, avec le gros de l'armée et la flotte, se dirigea vers la Bithynie : proclamant qu'il y venait y installer le roi légitime, le jeune Nicomède, il expulsa sans peine les résidants romains qui se réfugièrent dans la place forte de Calcédoine, en face de Byzance, où se tenait Cotta : celui-ci livra imprudemment bataille et fut vaincu sur terre et sur mer. Mithridate passa dans la province romain de d'Asie, où il se présenta cette fois encore en libérateur, promettant la suppression des impôts qui, depuis Sylla, écrasaient les villes.
[9] Mithridates autem omne reliquum tempus non ad oblivionem veteris belli, sed ad comparationem novi contulit: qui [postea] cum maximas aedificasset ornassetque classis exercitusque permagnos quibuscumque ex gentibus potuisset comparasset, et se Bosphoranis finitimis suis bellum inferre simularet, usque in Hispaniam legatos ac litteras misit ad eos duces quibuscum tum bellum gerebamus, ut, cum duobus in locis disiunctissimis maximeque diversis uno consilio a binis hostium copiis bellum terra marique gereretur, vos ancipiti contentione districti de imperio dimicaretis.
[10] Sed tamen alterius partis periculum, Sertorianae atque Hispaniensis, quae multo plus firmamenti ac roboris habebat, Cn. Pompei divino consilio ac singulari virtute depulsum est; in altera parte ita res a L. Lucullo summo viro est administrata, ut initia illa rerum gestarum magna atque praeclara non felicitati eius, sed virtuti, haec autem extrema, quae nuper acciderunt, non culpae, sed fortunae tribuenda esse videantur. Sed de Lucullo dicam alio loco, et ita dicam, Quirites, ut neque vera laus ei detracta oratione mea neque falsa adficta esse videatur:
[11] de vestri imperi dignitate atque gloria--quoniam is est exorsus orationis meae-- videte quem vobis animum suscipiendum putetis.

Cicéron, pro lege Manilia, IV. (9 - 11)

 vocabulaire

IV. Quant à Mithridate, il a employé ce temps, non à oublier les pertes de sa première guerre, mais à en préparer une nouvelle. Après avoir construit et équipé des flottes considérables, après avoir levé chez tous les peuples qu'il a pu mettre à contribution d'innombrables armées, après avoir feint de déclarer la guerre aux habitants du Bosphore, ses voisins, il a envoyé d'Ecbatane en Espagne des ambassadeurs aux généraux contre qui nous étions alors en guerre, afin que, vous voyant attaqués à la fois sur terre et sur mer, dans deux pays bien différents et bien éloignés l'un de l'autre, par deux armées ennemies agissant de concert, gênés par cette double lutte, vous eussiez à combattre pour le salut même de votre empire. Toutefois une partie du danger a été dissipée par la prudence divine et la rare valeur de Cn. Pompée : je veux parler de la guerre d'Espagne et de Sertorius, le plus fort et le plus dangereux de beaucoup de vos ennemis ; pour l'autre guerre, elle à été dirigée de telle sorte par L. Lucullus, cet homme éminent, qu'il faut attribuer les éclatants succès du début de l'expédition à son talent plutôt qu'à son bonheur, et les échecs que nous avons essuyés depuis à la fortune plutôt qu'aux fautes du général. D'ailleurs je parlerai plus tard de Lucullus, Romains, et j'en parlerai de manière à ne point paraître diminuer son vrai mérite et à ne point y ajouter aux dépens de la vérité. Mais, puisque c'est de la dignité et de la gloire de votre empire que je me suis proposé de vous entretenir d'abord, voyez quelles doivent être vos dispositions à ce sujet.

Cicéron, pro lege Manilia, IV. (9 - 11)

 

 

http://www.ualberta.ca/~csmackay/CLASS_366/3.Mithridates.html

traduction du texte anglais

La position de Rome en Orient

Rome est devenue la puissance dominante en Asie Mineure avec la défaite d'Antiochus le grand à la bataille de Magnésie près du mont Silype (en Lydie) en 189. Les Romains s’impliquent diplomatiquement dans les affaires de l’Asie Mineure pendant tout le second siècle, mais ne s’impliquent directement que lors de la succession du royaume de Pergame en 133. Pendant longtemps les Romains se limitent aux régions riches de la Grèce et à celles hellénisées de l’ouest de l’Asie Mineure (l’Ionie) qui constituent la province d'Asie. Dès 102 les Romains s’impliquent de manière permanente en Cilicie (la côte de SE de l’Asie Mineure) dans leurs efforts de débusquer les pirates qui y ont leurs bases, mais ils n'ont pas clairement d’objectifs territoriaux plus étendus et permanents en Asie Mineure. Même la défaite de Mithridate ne leur apporte aucune expansion territoriale (c’est peut-être parce que Sylla désire finir la guerre rapidement pour avoir les mains libres pour la future guerre civile). 
En 83, L. Licinius Murena, que Sylla laisse en Asie quand il envahit l'Italie, prend sur lui de reprendre la guerre contre Mithridate en violation de l'accord entre Mithridate et Sylla. En 82 Murena subit de sérieuses pertes et (peut-être en 81) Sylla lui ordonne d’arrêter (en se débarrassant de lui en lui donnant le triomphe). Cet événement peu glorieux s'appelle la deuxième guerre de Mithridate.  
L'acceptation de la succession du royaume de Bithynie en 74 change la situation. Non seulement elle augmente le secteur de l’autorité directe de Rome, mais mène clairement à une autre guerre contre Mithridate. Bien qu'on ne pouvait le prévoir, en dix ans la situation entière du Proche Orient change : le contrôle territorial et les engagements militaires de Rome augmentent considérablement. 

Les Campagnes de Lucullus contre Mithridate.

Les consuls de 74, L. Licinius Lucullus et M. Aurelius Cotta, obtiennent les nouvelles provinces pour eux-mêmes en Orient au lendemain de la succession. Cotta se contente de s’installer dans la nouvelle province de Bithynie pour s’enrichir, alors que Lucullus prend la Cilicie en prévision de marcher au nord contre le Pont. Les consuls sont toujours à Rome fin 74 et la guerre commence au printemps 73.  
Quand Cotta et Lucullus sont dans leurs provinces, Mithridate attaque la Bithynie, enferme Cotta dans la ville de Chalcedon et assiège le port important de Cyzique sur le Bosphore (Mithridate a la supériorité navale et a besoin d'une base à l'ouest). Lucullus vient au secours de Cotta par le Nord et force Mithridate à lever le siège en coupant ses lignes d’approvisionnement du Pont : il remporte ainsi une grande victoire sans véritable bataille.  
Au printemps 72 Mithridate est toujours à Nicomédie en Bithynie. Une grande victoire navale romaine à Lemnos dans la mer Egée rend la position de Mithridate intenable et il se retire dans le Pont.  
Deux obstacles empêchent de poursuivre Mithridate. D'abord, la grande ville d’Héraclée (sur la côte nordique) reste opposée aux Romains. Cotta l’assiège pendant deux ans et retourne à Rome en 71 après qu'elle ait finalement capitulé. En second lieu, Mithridate a encore une flotte dans la mer Egée, et un légat (C. Valerius Triarius) la détruit à la bataille de Ténédos. Alors Lucullus peut poursuivre la guerre à l'est (et à une date incertaine il obtient également le commandement de la province de l'Asie). La décision d’avancer vers l'est en 72 implique un grand élargissement des engagements de Rome, et Lucullus prend la décision par lui-même sans consulter le sénat. 
Fin 72 Lucullus atteint Amisus et y met le siège : il ne réussit pas à la prendre pendant l’hiver. Au printemps 71 Lucullus se déplace un peu plus à l’est vers Cabira, où Mithridate et lui s’observent sans engager de bataille. Mithridate tente d'attaquer les lignes d’approvisionnement de Lucullus, mais après deux échecs il décide de se retirer plus à l'est. C’est une erreur. L'armée de Mithridate perd sa cohésion en se retirant et Lucullus la détruit.  
Lucullus commence à soumettre le Pont et la Petite Arménie : Mithridate ne garde le contrôle que de la Crimée et de la Colchide (Caucase occidental). Lucullus passe son temps à des sièges et des campagnes contre de diverses tribus jusqu'en 70.

Guerre contre l’Arménie.

Après Cabira, Mithridate se sauve chez Tigrane, roi d'Arménie (et son beau-fils). Vers 96 Tigrane obtient le trône d'un petit royaume arménien et est le vassal du royaume des Parthes (les Parthes sont une dynastie iranienne liée aux Perses et contrôlent le plateau iranien et la Mésopotamie aux troisième et deuxième siècles). Au début du premier siècle la dynastie des Parthes et la dynastie grecque des Séleucides de la Syrie tombent dans un chaos dynastique et Tigrane profite de l’occasion de s’emparer du Nord de la Mésopotamie nordique et du Nord de la Syrie : il prend le titre oriental de "roi des rois". Ainsi, le beau-fils de Mithridate est le roi le plus important à l'est.  
En 70, après la conquête complète du Pont, Lucullus envoie son légat Ap. Claudius Pulcher, fils patricien du consul de 79, pour exiger que Tigrane livre Mithridate sinon ce sera la guerre. Il considère que la guerre ne prendra vraiment fin qu’avec la mort de Mithridate. À proprement parler, Lucullus n'a aucune autorité pour faire la guerre contre Tigrane, mais la justifie par le fait que Tigrane est l’allié de Mithridate, quoique Tigrane n'ait entrepris aucune démarche hostile contre les Romains. De toute façon, cette façon de faire montre comment les généraux romains se sentent assez forts pour ne pas consulter le sénat (ce n’est pas une attitude qui à de quoi étonner pour un questeur de Sylla !)  
En 69 Lucullus envahit l'Arménie. Pour forcer Tigrane à se battre, Lucullus investit la nouvelle capitale, Tigranocerte. Lucullus gagne une victoire décisive, mais sans lendemain. Tigrane (et Mithridate) se retirent dans le nord montagneux de l'Arménie. Lucullus détruit la capitale et beaucoup de vassaux de Tigrane font leur soumission au général romain victorieux. Lucullus demande également l'aide du roi des Parthes.  
En 68 Lucullus envahit le nord de l'Arménie, mais Tigrane refuse la bataille et harcelle les lignes de communications de Lucullus. L’arrivée hâtive du mauvais temps dans les montagnes force Lucullus à renoncer à sa campagne et à retourner loin dans le sud, tout en prenant Nisibis dans le nord de la Mésopotamie, où il passe l'hiver 68/67. Tigrane revient alors en Arménie méridionale et expulse les garnisons que Lucullus y a laissées. Ainsi, alors que Lucullus a maintenait la supériorité militaire, il ne peut terminer la guerre.  
En attendant, la position de Lucullus se détériore à cause des événements dans le Pont. En 68 Mithridate tire profit de la retraite de Lucullus au sud pour entrer avec une armée dans Pont oriental, où les habitants lui font bon accueil. Lucullus avait laissé deux légions pour occuper le territoire. Mithridate remporte une victoire sur un légat. C. Valerius Triarius apporte des renforts d'Asie et prend le commandement. Les Romains passent l'hiver dans la forteresse de Cabira, mais en 67 Mithridate menace une base romaine et Triarius est obligé d’abandonner sa position facilement défendue pour venir à son aide. La bataille de Zela qui en résulte est une débâcle pour les romains.  
Lucullus marche pour aider Triarius, mais arrive trop tard. Ses troupes rencontrent les restes de l'armée de Triarius. Les troupes de Lucullus sont mécontentes du resserrement de la discipline (interdiction de piller n’importe quoi) et sont excitées par Ap. Clodius Pulcher. Quand Lucullus leur propose de marcher vers l’est dans le Pont, elles se mutinent. Ils insistent pour marcher vers le sud-ouest, vers la Cappadoce, où ils acceptent d'empêcher une attaque de Mithridate à l'ouest.  
C'est la fin de Lucullus. Son grand pouvoir en Orient est devenu une source de ressentiment à Rome et des efforts sont entrepris pour le rappeler. En 69 on lui retire l’Asie, en 68 la Cilicie (qui va à Q. Marcius Rex, consul cette année-là). Enfin en 67 le tribun A. Gabinius fait passer une loi qui assigne le Pont et la Bithynie à un des consuls de l'année (M.' Acilius Glabrio, fils de l'homme qui, comme collègue de C. Gracchus, avait fait passer la réforme des tribunaux pour détournement de fonds). La révolte de ses troupes signifie que Lucullus ne peut finir en aucune façon la guerre avant que Glabrio n’arrive en 66. Mais il va s’avérer que le commandement de la guerre contre Mithridate n’ira pas à Glabrio mais à Pompée.

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ac
, conj. : et, et aussi
accido, is, ere, cidi
: arriver
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adfingo, is, ere, finxi, fictum
: 1. appliquer, ajouter 2. attribuer fausdsement, imputer à tort
administro, as, are
: gouverner, administrer
aedifico, as, are
: construire
alius, a, ud
: autre, un autre
alter, era, erum
: l'autre (de deux)
anceps, cipitis
: 1. à deux têtes 2. double 3. douteux, ambigu, incertain
animus, i
, m. : le coeur, la sympathie, le courage, l'esprit
atque
, conj. : et, et aussi
autem
, conj. : or, cependant, quant à -
bellum, i
, n. : la guerre
binus, a, um
: chaque fois deux
Bosphoranus, a, um
: du Bosphore
classis, is
, f. : la classe, la flotte
Cn
, inv. : abréviation de Cnaeus
comparatio, ionis
, f. : la comparaison
comparo, as, are
: 1. accoupler, apparier, comparer 2. procurer, recruter, disposer, régler
confero, fers, ferre, tuli, latum
: 1. apporter, amasser 2. rapprocher, 3. faire porter sur; me - : se réfugier
consilium, ii
, n. :1. la délibération, la consultation 2. le conseil, l'assemblée 3. le projet, le plan 4. l'avis 5. la sagesse, la prudence
contentio, onis
, f. : l'effort, la lutte, la rivalité, le conflit, la tension, la comparaison
copia, ae
, f. : l'abondance, la possibilité, la faculté (pl. les richesses, les troupes)
culpa, ae
, f. : la faute
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
de
, prép. + abl. : au sujet de, du haut de, de
depello, is, ere, puli, pulsum
: chasser, repousser; écarter de, détacher de
detraho, is, ere, traxi, tractum
: tirer, enlever
dico, is, ere, dixi, dictum
: 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de.
dignitas, atis
, f. : la dignité, la considération, l'estime, le prestige, l'honorabilité
dimico, as, are
: combattre, lutter, débattre
disiunctissimus, a, um
: superlatif de disiunctus, a, um : éloigné, séparé, distinct
distringo, is, ere, strinxi, strictum
: maintenir écarté, éloigné (districtus, a, um : enchaîné, empêché; hésitant)
diversus, a, um
: 1. allant dans des directions opposées 2. opposé
divinus, a, um
: divin
duo, ae
, o : deux
dux, ducis
, m. : le chef, le guide
ei
, datif singulier ou nominatif masculin pluriel de is, ea, id : lui, à celui-ci, ce,...
eius
, génitif singulier de is, ea, id : ce, cette, son, sa, de lui, d'elle
eos
, acc. m. pl. de is, ea, id : les, ceux-ci, ces
et
, conj. : et. adv. aussi
ex
, prép. : + Abl. : hors de, de
exercitus, us
, m. : l'armée
exordior, iris, iri, exorsus sum
: commencer
extremus, a, um
: 1. le plus à l'extérieur, extrême 2. dernier 3. le plus bas
falsus, a, um
: faux
felicitas, atis
, f. : le bonheur
finitimus, a, um
: voisin
firmamentum, i
, n. : l'appui, l'étai, le soutien
fortuna, ae
, f. : la fortune, la chance
gens, gentis
, f. : la tribu, la famille, le peuple
gero, is, ere, gessi, gestum
: 1. porter 2. exécuter, faire
gloria, ae
, f. : 1. la gloire, la réputation, le renom 2. le désir de gloire
habeo, es, ere, bui, bitum
: avoir (en sa possession), tenir (se habere : se trouver, être), considérer comme
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
Hispania, ae
, f. : l'Espagne
Hispaniensis, e
: d'Hispanie
hostis, is
, m. : l'ennemi
ille, illa, illud
: adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
imperium, ii
, n. : le pouvoir (absolu)
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
infero, es, ferre, tuli, illatum
: porter dans, servir
initium, ii
, n. : le début, le commencement
is
, nominatif masculin singulier de is, ea, id : ce, cette, celui-ci, il, 2ème personne sing. de eo, is, ire : aller
ita
, adv. : ainsi, de cette manière ; ita... ut, ainsi que
L
, abrév. : Lucius
laus, laudis
, f. : la louange, la gloire, l'honneur
legatus, i
, m. : le légat, l'envoyé, l'ambassadeur
littera, ae
, f. : la lettre
locus, i
, m. : le lieu, l'endroit; la place, le rang; la situation
Lucullus, i
, m. : Lucullus
magnus, a, um
: grand
mare, is
, n. : la mer
maxime
, adv. : surtout
maximus, a, um
: superlatif de magnus, a, um : grand
meus, mea, meum
: mon
Mithridates, atis
, m. : Mithridate
mitto, is, ere, misi, missum
: I. 1. envoyer 2. dédier 3. émettre 4. jeter, lancer II. laisser aller, congédier
multo
, adv. : beaucoup, de beaucoup
neque
, adv. : et ne pas
non
, neg. : ne...pas
novus, a, um
: nouveau
nuper
, adv. : naguère, récemment
oblivio, onis
, f. : l'oubli, le défaut de mémoire, la distraction
omnis, e
: tout
oratio, onis
, f. : le langage, la parole, l'exposé, le discours
orno, as, are
: orner, équiper
pars, partis
, f. : la partie, le côté
periculum, i
, n. : 1. l'essai, l'expérience 2. le danger, le péril
permagnus, a, um
: très grand, très considérable
plus
, adv. : plus, davantage
Pompeius, i
, m. : Pompée
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
postea
, adv. : ensuite
praeclarus, a, um
: lumineux, étincelant; brillant, remarquable
puto, as, are
: 1. élaguer, émonder, apurer 2. supputer 3. estimer, penser, croire 4. supposer
quae
, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae
quem
, 4 possibilités : 1. acc. mas. sing. du pronom relatif = que 2. faux relatif = et eum 3. après si, nisi, ne num = aliquem : quelque, quelqu'un 4. pronom ou adjectif interrogatif = qui?, que?, quel?
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quibuscum = cum quibus
: avec lesquels
Quiris, itis
, m. : Quirite = citoyen romain. Rare au sing.
quoniam
, conj. : puisque
reliquus, a, um
: restant (in reliquum : pour l'avenir)
res, rei
, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
robur, oris
, n. :1. le rouvre 2. le bois de chêne 3. la dureté, la solidité 4. la vigueur, l'élite
se
, pron. réfl. : se, soi
sed
, conj. : mais
Sertorianus, a, um
: de Sertorius
simulo, as, are
: 1. rendre semblable 2. simuler, feindre, faire semblant
singularis, e
: seul, personnel, particulier, unique, extraordinaire
sum, es, esse, fui
: être
summus, a, um
: superlatif de magnus. très grand, extrême
suscipio, is, ere, cepi, ceptum
: 1. prendre par-dessous, soutenir, soulever, engendrer, accueillir 2. prendre sur soi, assumer, subir
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
tamen
, adv. : cependant
tempus, oris
, n. : 1. le moment, l'instant, le temps 2. l'occasion 3. la circonstance, la situation - la tempe
terra, ae
, f. : la terre
tribuo, is, ere, bui, butum
: accorder, attribuer
tum
, adv. : alors
unus, a, um
: un seul, un
usque
, prép. : usque ad, jusqu'à
ut
, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
verus, a, um
: vrai
vester, tra, trum
: votre
vetus, eris
: vieux
video, es, ere, vidi, visum
: voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler)
vir, viri
, m. : l'homme, le mari
virtus, utis
, f. : le courage, l'honnêteté
vos, vestrum
: vous
texte
texte
texte
texte