Le temps des généraux : Pompée

Conjuration de Catilina

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63 - 62
Conjuration de Catilina
après le 8 novembre 63 : les Allobroges

Xénophobie des Romains envers les Gaulois

SALLUSTE : C. Sallustius Crispus se lança dans la politique dès sa jeunesse. Sa carrière fut brisée par l’assassinat de César. Suspecté d’avoir pactisé avec le parti populaire, il se retira dans ses célèbres jardins. Il écrivit de coniuratione Catilinae, Bellum Iugurthinum et Historiae (cette dernière oeuvre est perdue).

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Cicéron, dans le pro Fonteio, représente les Gaulois comme des êtres sans foi ni loi.
[30] An vero istas nationes religione iuris iurandi ac metu deorum immortalium in testimoniis dicendis commoveri arbitramini? quae tantum a ceterarum gentium more ac natura dissentiunt, quod ceterae pro religionibus suis bella suscipiunt, istae contra omnium religiones; illae in bellis gerendis ab dis immortalibus pacem ac veniam petunt, istae cum ipsis dis immortalibus bella gesserunt. Hae sunt nationes quae quondam tam longe ab suis sedibus Delphos usque ad Apollinem Pythium atque ad oraculum orbis terrae vexandum ac spoliandum profectae sunt. Ab isdem gentibus sanctis et in testimonio religiosis obsessum Capitolium est atque ille Iuppiter cuius nomine maiores nostri vinctam testimoniorum fidem esse voluerunt. [31] Postremo his quicquam sanctum ac religiosum videri potest qui, etiam si quando aliquo metu adducti deos placandos esse arbitrantur, humanis hostiis eorum aras ac templa funestant, ut ne religionem quidem colere possint, nisi eam ipsam prius scelere violarint? Quis enim ignorat eos usque ad hanc diem retinere illam immanem ac barbaram consuetudinem hominum immolandorum? Quam ob rem quali fide, quali pietate existimatis esse eos qui etiam deos immortalis arbitrentur hominum scelere et sanguine facillime posse placari? Cum his vos testibus vestram religionem coniungetis, ab <his> quicquam sancte aut moderate dictum putabitis?

Cicéron, pro Fonteio, 30- 31.

  vocabulaire

Croyez-vous que ces nations sont impressionnées par le respect du serment et la crainte des dieux immortels quand ils témoignent, eux qui diffèrent tellement des moeurs et du caractère des autres peuples ? Les autres prennent les armes pour défendre leur religion, eux le font pour attaquer les cultes de tous les autres peuples. Les autres, quand ils font la guerre, implorent la paix et la bienveillance des dieux éternels, eux font la guerre aux dieux éternels eux-mêmes. Ce sont ces peuples qui jadis sont partis loin de leur pays jusqu'à Delphes et jusqu'au temple d'Apollon Pythien pour détruire l'oracle de l'univers et le piller. Ce sont ces mêmes peuples si vertueux et si scrupuleux quand ils témoignent qui ont assiégé le Capitole et ce Jupiter par le nom de qui nos ancêtres ont voulu que fût enchaînée la foi des témoignages. Enfin, quoi de sacré et de religieux pour ces gens qui, même si effrayés ils considèrent que les dieux doivent être apaisés, souillent par des victimes humaines leurs autels et leurs temples au point de ne pouvoir célébrer leur culte sans l'avoir profané d'abord par un crime ? Qui en effet ignore que, jusqu'à ce jour, ces peuples ont gardé l'habitude monstrueuse et barbare d'immoler des êtres humains ? C'est pourquoi quelle loyauté, quelle respect pouvez-vous trouver chez des gens qui pensent que les dieux immortels peuvent très facilement être apaisés par des sacrifices humains sanglants ? C'est avec de tels témoins que vous allez associer votre conscience et allez-vous penser qu'ils aient un sens religieux et de la modération ?

Cicéron, pro Fonteio, 30 - 31. 

 

ALLOBROGES

http://www.entrelacs.tm.fr/entrelac/allo0011.htm

L'ancien territoire des Allobroges s'étend entre Rhône et Isère, jusqu'à Vienne, sa métropole. Ils sont établis dans l'avant-pays. Mais la Savoie abrite aussi d'autres peuples dans les hautes vallées de l'Isère et de l'Arve(Les Ceutrons) et de l'Arc (Les Médulles).
Les Allobroges et l'histoire :
Les Allobroges entrent dans l'histoire avec Polybe, puis Tite-Live qui, à l'occasion du passage des Alpes par l'armée d'Hannibal, évoquent le peuple des Allobroges, en 218 av JC. Les Allobroges vont perdre leur indépendance en 121 av JC en perdant une bataille contre le Consul Fabius Maximus qui prendra le surnom "l'allobrogique", au confluent du Rhône et de l'Isère. Pressurés par les Romains et leurs impôts, les Allobroges avec à leur tête CATUGNATOS (catu = combat en gaulois) se rebellent mais sont définitivement battus en 62 av JC par Manlius Lentinus.
A l'époque de la réforme administrative générale de l'Empire (284), Dioclétien raccroche les Allobroges à la tribu VOLTINIA.
Polybe signale que les Alpes sont habitées par une population très nombreuse, et Tite-Live précise que les habitations étaient informes, placées sur les rochers, que les mulets et le bétail étaient engourdis par le froid et que les hommes étaient velus et sans soin. Pline et Strabon évoquent les marmottes, lièvres, chevreuils, cerfs, chamois, bouquetins et chevaux sauvages. Pline précise que le blé de trois mois est connu dans toutes les Alpes, et que le fromage "vatusique" des Ceutrons est célèbre à Rome, enfin que les vaches, malgré leur petite taille, donnent beaucoup de lait et que les boeufs sont attelé par la tête et non par le cou. (Aimé BOCQUET "La Savoie des origines à l'an mil").

 

Le nom des Allobroges :
La plupart des auteurs voient dans ALLOBROGES : ALLO qui signifie Autre et BRO qui signifie Pays, ce qui en fait le peuple "venu ?" d'autres pays.
Pour ma part, je préfère la signification de DEUX (en Gaulois) au préfixe ALLOS et BRO pour PAYS, les Allobroges étant le peuple des deux pays. Ce qui correspond à la réalité décrite : l'Allobrogie n'a laissé aucune trace ethnique et sociale, par contre le Dauphiné et la Savoie, même si les noms sont venus plus tard s'appuyent sur des peuplements très anciens. Les Allobroges sont cités avec comme capitale Vienne, mais César parle aussi de Genève (début de la guerre des Gaules). Un pays au Sud et un pays au Nord pour obtenir par regroupement le peuple des "deux pays". Pourquoi pas ?
Cette dénomination est d'ailleurs significative car les tribus qui composaient ce peuple ne sont pas citées. Dans l'avant pays, les tribus devaient être nombreuses, elles ont d'ailleurs laissé leur nom à bon nombre de "pays" ( les pagus latins). La chautagne, l'albanais, le genevois, le chablais, les bornes, les bauges...

 

a, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ab
, prép. : + Abl. : à partir de, après un verbe passif = par
ac
, conj. : et, et aussi
ad
, prép. : + Acc. : vers, à, près de
adduco, is, ere, duxi, ductum :
1. amener à soi, attirer 2. conduire vers, mener à
aliquis, a, id
: quelqu'un, quelque chose
an
, conj. : est-ce que, si (int. ind.), ou (int. double)
Apollo, inis
, m. : Apollon
ara, ae,
f. : l'autel
arbitror, aris, ari, atus sum
: 1. être témoin de 2. penser, juger (arbitro, as, are : archaïque)
atque
, conj. : et, et aussi
aut
, conj. : ou, ou bien
barbarus, a, um
: barbare
bellum, i
, n. : la guerre
Capitolium, ii
, n. : le Capitole
ceteri, ae, a
: pl. tous les autres
colo, is, ere, colui, cultum
: honorer, cultiver, habiter
commoveo, es, ere, movi, motum
: 1 - mettre en mouvement, déplacer, remuer. - 2 - secouer, agiter, ébranler (le corps ou l'esprit), émouvoir, impressionner, troubler. - 3 - exciter, faire naître (un sentiment). (commotus, a, um : en mouvement, ému, agité)
coniungo, is, ere, iunxi, iunctum :
lier ensemble, joindre, unir
consuetudo, dinis
, f. : 1 - l'habitude, la coutume, l'usage. - 2 - l'usage d'une langue, la langue, le langage. - 3 - la liaison,
contra
, adv : au contraire, en face ; prép+acc : contre
cuius
, 1. GEN. SING. du pronom relatif 2. idem de l'interrogatif 3. faux relatif = et eius 4. après si, nisi, ne, num = et alicuius
cum
, inv. :1. Préposition + abl. = avec 2. conjonction + ind. = quand, lorsque, comme, ainsi que 3. conjonction + subj. : alors que
Delphi, orum,
m. : Delphes
deus, i
, m. : le dieu
dico, is, ere, dixi, dictum
: 1 - dire, affirmer, prononcer, exprimer; débiter, réciter. - 2 - dire le nom, nommer, appeler. - 3 - haranguer, plaider. - 4 - célébrer, chanter, raconter, décrire, composer, prédire. - 5 - fixer, assigner, établir, régler. - 6 - avertir, faire savoir, notifier. - 7 - signifier, vouloir dire. - 8 - nommer, élire, proclamer, élever au rang de.
dies, ei
, m. et f. : le jour
dissentio, is, ire, sensi, sensum
: être d'avis différent, n'être pas d'accord
eam
, 1. accusatif féminin singulier de is, ea, id = la (pronom), ce, cette 2. 1ère pers. sing. du subjonctif présent de eo, is, ire : aller
enim
, conj. : car, en effet
eorum
, génitif masculin ou neutre pluriel de is, ea, id = d'eux, leur, leurs
eos
, acc. m. pl. de is, ea, id : les, ceux-ci, ces
et
, conj. : et. adv. aussi
etiam
, adv. : encore, en plus, aussi, même, bien plus
existimo, as, are
: estimer, juger, considérer, être d'avis
facillime
, adv. : superlatif de l'adverbe facile : facilement
fides, ei
, f. : 1. la foi, la confiance 2. le crédit 3. la loyauté 4. la promesse, la parole donnée 5. la protection (in fide : sous la protection)
funesto, as, are
: 1 - souiller par un meurtre. - 2 - flétrir. - 3 - porter malheur à.
gens, gentis
, f. : la tribu, la famille, le peuple
gero, is, ere, gessi, gestum
: tr. - 1 - porter, qqf. transporter. - 2 - produire, enfanter. - 3 - au fig. porter, contenir, avoir en soi, entretenir (un sentiment). - 4 - faire (une action); exécuter, administrer, gouverner, gérer, conduire, exercer; au passif : avoir lieu. - 5 - passer (le temps). - 6 - avec ou sans se : se conduire, se comporter; jouer le rôle de, agir en.
hic, haec, hoc
: adj. : ce, cette, ces, pronom : celui-ci, celle-ci
homo, minis
, m. : l'homme, l'humain
hostia, ae
, f. : la victime (être vivant offert en sacrifice aux dieux)
humanus, a, um
: humain
idem, eadem, idem
: le (la) même
ignoro, as, are
: ignorer
ille, illa, illud
: adjectif : ce, cette (là), pronom : celui-là, ...
immanis, e
: 1 - inhumain, cruel, féroce, barbare. - 2 - horrible, affreux. - 3 - terrible, redoutable. - 4 - très grand, très fort, énorme, immense, excessif, monstrueux. - 5 - étonnant, prodigieux.
immolo, as, are
: sacrifier
immortalis, e
: immortel
in
, prép. : (acc. ou abl.) dans, sur, contre
iste, a, um
: ce, celui-ci (péjoratif)
Iuppiter, Iovis
, m. : Jupiter
iurisiurandum
, genitif de iusiurandum : le serment
longe
, inv. : longuement, au loin
maior, oris
: comparatif de magnus. plus grand. maiores, um : les ancêtres)
metus, us
, m. : la peur, la crainte
moderate
, adv. : avec modération, avec mesure.
mos, moris
, m. : sing. : 1 - la coutume, l'usage, la tradition; le droit coutumier. - 2 - surtout au plur. la conduite, le procédé, la manière d'agir, le genre de vie, l'habitude, le caractère, les moeurs, le naturel; qqf. les bonnes moeurs. - 3 - la nature, l'état, la guise, la manière. - 4 - la mode, la manière de se vêtir. - 5 - la loi, la règle, la norme. - 6 - la volonté, le désir, le caprice.
natio, onis
, f. : 1 - la race, la progéniture, l'espèce, la sorte. - 2 - la nation, le peuple. - 3 - au plur. les nations, les païens, les gentils.
natura, ae
, f. : 1 - la nature, l'universalité des choses créées, l'univers. - 2 - la nature, la puissance organisatrice et conservatrice de l'univers; l'ordre établi par la nature, les lois naturelles (physiques ou morales). - 3 - la nature, l'essence d'un être avec ses attributs, la constitution (physique ou morale); l'organisation (des êtres animés ou animés), la substance, l'être, l'élément. - 4 - la nature particulière (du corps ou de l'âme), les dispositions naturelles, l'instinct, les inclinations, le tempérament, le naturel, le caractère. - 5 -la nature, la propriété, la qualité (d'une chose). - 6 - le sexe, les parties sexuelles.
ne
, 1. adv. : ... quidem : pas même, ne (défense) ; 2. conj. + subj. : que (verbes de crainte et d'empêchement), pour que ne pas, de ne pas (verbes de volonté) 3. adv. d'affirmation : assurément 4. interrogatif : est-ce que, si
nisi
, conj. : si... ne... pas ; excepté
nomen, inis
, n. : 1. le nom, la dénomination 2. le titre 3. le renom, la célébrité (nomine = par égard pour, à cause de, sous prétexte de)
noster, tra, trum
: adj. notre, nos pronom : le nôtre, les nôtres
ob
, prép. : + Acc : à cause de
obsideo, es, ere, edi, essum
: être assis; occuper un lieu, assiéger, bloquer, investir
omnis, e
: tout
oraculum, i
, n. : l'oracle, la parole d'un dieu, l'adage
orbis, is
, m. : le cercle, le globe. - terrarum : le monde
pax, pacis
, f. : la paix
peto, is, ere, i(v)i, itum
: 1. chercher à atteindre, attaquer, 2. chercher à obtenir, rechercher, briguer, demander
pietas, atis
, f. : le respect, le patriotisme, l'affection
placo, as, are
: 1 - chercher à être agréable, tâcher de rendre favorable. - 2 - apaiser, calmer, adoucir, fléchir, réconcilier, satisfaire.
possum, potes, posse, potui
: pouvoir
postremo
, adv. : enfin
prius
, inv. : avant, auparavant ; ... quam : avant que
pro
, prép. : + Abl. : devant, pour, à la place de, en considération de
proficiscor, eris, i, fectus sum
: 1 - se mettre en route, partir, s’en aller. - 2 - aller vers, passer à. - 3 - provenir, dériver.
puto, as, are
: 1. élaguer, émonder, apurer 2. supputer 3. estimer, penser, croire 4. supposer
pythius, a, um
: Pythien, de Delphes. - Pythius, ii, m. : Apollon Pythien.
quae
, 4 possibilités : 1. nominatif féminin singulier, nominatif féminin pluriel, nominatif ou accusatif neutres pluriels du relatif = qui, que (ce que, ce qui) 2. idem de l'interrogatif : quel? qui? que? 3. faux relatif = et ea - et eae 4. après si, nisi, ne, num = aliquae
qualis, e
: tel que
quando
, adv. : quand; après si, nisi, ne, num = aliquando = parfois; conj. : quand, puisque
qui
, 1. nominatif masculin singulier ou nominatif masculin pluriel du relatif 2. idem de l'interrogatif 3. après si, nisi, ne, num = aliqui 4. faux relatif = et ei 5. interrogatif = en quoi, par quoi
quidem
, adv. : certes (ne-) ne pas même
quis
, 1. pronom interrogatif N. M. S. 2. pronom indéfini = quelqu'un 3. après si, nisi, ne, num = aliquis 4. = quibus
quisquam, quaequam, quidquam (quic-)
: quelque, quelqu'un, quelque chose
quod
, 1. pronom relatif nom. ou acc. neutre singulier : qui, que 2. faux relatif = et id 3. conjonction : parce que, le fait que 4. après si, nisi, ne, num = aliquod = quelque chose 5. pronom interrogatif nom. ou acc. neutre sing. = quel?
quondam
, adv. : jadis, un jour
religio, onis
, f. : le scrupule religieux, la religion, la délicatesse, la conscience
religiosus, a, um
: religieux, vénérable, respecté
res, rei
, f. : la chose, l'événement, la circonstance, l'affaire judiciaire; les biens
retineo, es, ere, ui, tentum
: retenir, maintenir
sanctus, a, um
: 1. sacré, inviolable 2. saint, vénérable, vertueux
sanguis, inis
, m. : le sang, la vigueur
scelus, eris
, n. : le crime, l'attentat, les intentions criminelles, le malheur, le méfait, le scélérat
sedes, is
, f. : 1 - le siège (pour s'asseoir). - 2 - la demeure, la résidence, l'habitation, le gite, l'asile. - 3 - la place occupée par un objet, l'emplacement, la position, l'assiette, le fondement. - 4 - le siège, le fondement, l'anus.
si
, conj. : si
spolio, as, are
: piller, dépouiller
sum, es, esse, fui
: être
suscipio, is, ere, cepi, ceptum
: 1. prendre par-dessous, soutenir, soulever, engendrer, accueillir 2. prendre sur soi, assumer, subir
suus, a, um
: adj. : son; pronom : le sien, le leur
tam
, adv. : si, autant
tantum
, adv. : tant de, tellement ; seulement
templum, i
, n. : le temple
terra, ae,
f. : la terre
testimonium, i
, n. : le témoignage, la preuve
testis, is
, m. : le témoin
usque
, prép. : usque ad, jusqu'à
ut
, conj. : + ind. : quand, depuis que; + subj; : pour que, que, de (but ou verbe de volonté), de sorte que (conséquence) adv. : comme, ainsi que
venia, ae
, f. : le pardon, la bienveillance, la faveur
vero
, inv. : mais
vester, tra, trum
: votre
vexo, as, are
: secouer violemment ; persécuter, piller, malmener, maltraiter
video, es, ere, vidi, visum
: voir (videor, eris, eri, visus sum : paraître, sembler)
vincio, is, ire, vinxi, vinctum
: enchaîner
violo, as, are :
traiter avec violence, profaner, outrager
volo, vis, velle
: vouloir
vos, vestrum
: vous
texte
texte
texte
texte